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Louisiana

15 décembre 2009

Departure Party

Retour sur la soirée de vendredi dernier, une soirée d'aurevoir pour Marion en quelques sortes, l'occasion de vous présenter nos amis ...

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Voici Rick et Karen, vous les reconnaissez sans doutes, et au fond à gauche Marvin.

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Voici Fernando et Raquel, les espagnoles, et derrière Jennifer et Tom, nos proprios.

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Maintenant, vous pouvez identifier tout le monde !

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15 décembre 2009

Deux week end avec nos amis Karen et Rick

On a traversé le Lac Pontchartrain pour poser notre tente dans le Fontainebleau State Park le temps d’un week end, en compagnie de Rick, le boss de Bertrand, et sa femme Karen. Le week end fut un peu pluvieux en journée, mais on a passé deux belles soirées au coin du feu et on a bien mangé.

1_Installation

 

2_Le_feu_de_camp

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Le week end suivant, nous avons été invités par Karen et Rock pour Thanksgiving. En deux mots, Thanksgiving est une fête américaine qui célèbre « l’action de grâce » des natifs américains (autrement dit les indiens) qui offrirent de la nourriture aux colons affamés et incapables de se débrouiller dans le nouveau monde … troublant, lorsque on sait la suite des événements, que cette fête soit toujours célébrée sans complexes et dans la bonne humeur par le peuple américain, deux siècles après le massacre de ces mêmes indiens. Bref, c’est surtout un prétexte pour mettre son estomac à l’épreuve un mois avant Noël.

On a donc mangé, regardé du football américain, mangé encore, regardé un film, avant de passer au dessert ...

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14 novembre 2009

Avec des mois de retard, retour sur notre expédition à Yosemite

Après l’épisode urbain de San Francisco, nous avons pris la route vers l’Est, direction Yosemite National Park. C’est l’un des parcs nationaux les plus anciens, et l’un des sites naturels les plus visités, il est même classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. En chemin nous avons eu un aperçu de l’étouffante chaleur californienne. En s’éloignant du Pacifique, les températures grimpent et les paysages deviennent désertiques. En s’approchant de Yosemite situé dans la Sierra Nevada, nous avons traversé d’immenses vergers, irrigués par l’eau des montagnes. Nous nous sommes arrêtés pour déjeuner auprès d’un immense lac réservoir fréquenté par les pêcheurs et leurs gros bateaux à moteur. Après avoir franchi le dernier col, s’étend une forêt d’arbres calcinés. Un effroyable spectacle qui rappelle que tous les ans les incendies californiens font des ravages.

sur_la_route   lac

lac2  arbres_calcin_s  arriv_e_sur_yosemite 

Enfin, nous pénétrons dans le sanctuaire naturel, et on est clairement mis en garde : on peut se faire aplatir comme une crêpe à tout moment. En effet, les paysages de Yosemite sont composés de falaises, dômes ou demi-dômes granitiques et de chutes d’eau à pic encadrant une large vallée humide qui sont le résultat d’épisodes de glaciation successifs et d’une érosion intense. Mais c’est tellement beau qu’on a pris le risque. Il y a aussi les ours noirs et les lions des montagnes (pumas) qui ne sont pas très hospitaliers de temps en temps mais les conseils apportés sont très rassurants : en cas de rencontre, lever les bras et pousser des grognements roques, si ça ne suffit pas à effrayer l’animal sauvage, s’enfuir en courant.

la_vall_e  yosemite_falls_3  vall_e_2 

Après avoir lues les consignes de sécurité et signé la décharge en cas d’attaque d’ours, nous avons posés nos affaires dans notre tente tout confort dans le Curry Village Campground. Une tente spacieuse et surélevée avec un caisson métallique près de l’entrée pour y placer la nourriture et éviter que les ours ne visitent la tente. On s’est restauré dans le campement et on a fait connaissance avec des petites bêtes sympas comme les écureuils de terre (Californian ground squirrel) ou les geais de Steller. Avant le coucher du soleil nous sommes allés admirer une impressionnante chute d’eau (Bridalveil Fall). Une bonne idée que Bertrand a eu là car en chemin, nous avons croisé des coyotes et j’ai aperçu un petit bout d’ours entre les arbres.

Curry_Village  california_ground_squirrel   jay   coyote

De retour à la tente nous n’avons pas mis longtemps à nous endormir, pourtant avant minuit un ours s’est acharné pendant près d’une demi-heure sur le caisson de la tente d’en face. Il a fini par faire sauter la porte pour bouloter des bonbons au miel et un paquet de chips. Les Rangers sont arrivés pour dresser un procès verbal avec nos pauvres voisins encore blêmes. L’ours rodant encore dans le camping, les Rangers lui on tiré un coup de flashball ou un truc dans le genre, pour le faire fuir. Il a geint de manière retentissante pendant un bon quart d’heure. Bref, c’est pas très bon pour le casier judiciaire de cet ours, car il faut savoir que ceux qui constituent une menace sont abattus.

Le lendemain frais et dispos, nous nous sommes lancés dans l’ascension de la face sud avec pour objectif d’atteindre le Glacier Point. Mais le chemin encore enneigé en altitude était fermé, et nous avons du rebrousser chemin à mi-hauteur. Nous avons tout de même savouré la vue sur le Half Dome et la Yosemite Fall, la cinquième plus haute chute d’eau du monde.

l_imposant_Half_Dome  la_vall_e_de_Yosemite  1_r__balade_2  yosemite_falls_2

Nous avons déjeuné dans la valley, au bord de la Merced River, puis nous nous sommes attaqués à la face nord. On a manqué un peu d’organisation, mais cette balade s’est révélée magnifique, bien qu’un peu exigeante, surtout après le premier round de la matinée. Bref, nous avons atteint le sommet de la Yosemite Fall et profité rapidement du panorama avant de redescendre dans la vallée. Nous nous sommes endormis encore plus facilement que la veille et nous avons payé cet effort un peu trop violent dès le lendemain et les 2 ou 3 jours suivants.

Danielle_dans_la_vall_e  Half_Dome

Bridalveil_Fall  chute

Tout_l__haut  juste_avant_le_fracas_de_la_chute

Le lendemain nous avons quitté le parc. Juste avant d’en franchir les limites nous avons fait une dernière petite marche dans une forêt de séquoias géants et millénaires.

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Et voilà, c’est la fin du séjour, retour à New Orleans

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9 novembre 2009

Voodoo Fest

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Alors chères familles, chers amis, chers camarades, comment c’est passé Halloween par chez vous? Mmmhh, vous avez raison, c’est une question pour nous français qui peut sembler idiote. Enfantillage, consumérisme, stupidité voilà quelques adjectifs pour caractériser ce non-événement. Non-événement ici, aux USA, pas vraiment. Au boulot, j’ai reçu un email invitant les salariés à venir travailler habillés en noir et orange !! Mais, venons-en au fait. Pour nous Halloween c’est résumé au Voodoo Fest, sans doute le plus grand événement musical de la région.

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Samedi 31 octobre. Grand ciel bleu, un petit 25°C , temps idéal. Si Halloween nous répugne, nous avons cependant été très vite conquis par l’ambiance festive, bonne-enfant. Les habitants de New Orleans aiment faire la fête (pas un week end ne se passe sans un festival) et ont su garder vivace le gout du déguisement. Ils ne ratent pas une occasion. Ils étaient donc au rendez vous. Pas peur du ridicule qu’il assume très bien. Plongé au milieu des zombies, des bananes vivantes, des supers héros (genre Mario Bross), et des petites putes satinées, nous nous sommes bien marrés.

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Et puis la musique était au rendez-vous! Si les grosses affiches (Jane’s addiction, Kiss) nous ont déçu, enfin on s’y attendait quelque peu, en revanche nous avons pris notre pied avec Mates of State, Mutemath, Wolfmother et Gogol Bordello. Gogol Bordello, ouais, c’est un joyeux bordel. Ils caractérisent leur  musique comme étant du Gypsy punk, pourquoi pas, mais c’est sacrément énergique et la foule a réagi au quart de tour. A un moment, j’ai même failli perdre Marion. A force de sauter comme une furie, je l’ai vu disparaître au dessus de mes voisins. Il m’a fallu de peu pour saisir son pied et l’a ramené vers moi. Cette énergie, on l’a retrouvé aussi dans Mutemath, groupe qui vient de NO. Rock alternatif, électro-rock, ou encore post-rock (c’est pas moi qui le dit c’est wikipédia), qu’importe, ils ont envoyé, overdose de percussions, contre-basse électro… Gros contraste avec Wolfmother. Rock heavy et psychédélique, on sentait derrière l’influence des Doors, de Led Zep (héhé, wiki confirme mes propos !!). Enfin, Mates of State, bien que je fini par ce groupe, c’est le premier qu’on ai vu, il devait être 14h. Pop électro, c’est gentil et ça nous a mis de bonne humeur pour la suite.

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Dimanche, on a ronflé, bouquiné, maté un DVD, et déjà c’était lundi.

5 octobre 2009

Florida's best kept secret

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La Nouvelle Orléans peut être vue comme une petite île perdue au milieu d’un vaste océan. Car en dehors de la ville, rien absolument rien. Juste des marais inaccessible et des villes déshumanisées. Pas de plages, pas de montagnes, pas de petites cités où l’on peut laisser glisser un regard rêveur. Alors périodiquement, on prend la voiture ou l’avion pour fuir. Le premier week end de septembre nous sommes donc partis pour Destin, réputée être la ville la plus touristique de Floride mais surtout ayant les plus belles plages. Et c’est vrai… Des plages magnifiques mais aussi plein de touristes. Heureusement, plutôt que de s’entasser sur les plages, ces gros cochons préfèrent les piscines des hôtels de luxe ou sillonner les grands magasins.

Comme d’hab, nous sommes partis sans aucune réservation, pensant (enfin JE le pensais) que nous trouverions facilement une place de camping. Très mauvaise idée. Ici ils n’aiment pas les tentes, trop petit, trop loin du rêve américain. Il n’y a de place que pour les camping-cars (qui font ici deux fois la taille de ceux qu’on peut voir en Europe). Il nous aura fallu au bout du compte plus de 3 heures pour trouver enfin une petite place. Toute petite place qui nous est revenu à 120$ pour deux nuits.

1_Voici_notre_modeste_tenteDimanche matin, levé à 8h. Les cheveux un peu en pétard nous sommes partis en direction des plages. A 9h, le soleil brûlait déjà. Le sable éblouissant, comme un manteau neigeux. A 9h30, Marion voit à 20m du rivage un dauphin. 10 minutes plus tard je la distingue à peine, elle est partie en longues foulées pour essayer d’approcher au plus près le dauphin. Pas de photos, pas assez rapide !! La suite, c’est baignade, promenade. A 16h, je suis cramé. On décide donc d’aller prendre l’apéro en terrasse.

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85_sur_le_portSi les USA ont un bon côté c’est la bière bon marchée. En pleine station touristique, on s’est trouvé une brasserie qui brasse sa propre bière. 4 bières pour à peine 12$. Le temps passe doucement pour des écrevisses la tête plongée dans la mousse. La soirée avancée, on va au zoo. Promenade le long des quais où s’entassent les touristes. Un bruit infernal, yachts, jet skis, et concerts de musique style la « croisière s’amuse ». Les touristes sont heureux, bruyants, pour nous c’est l’heure de rentrer à la tente.

Lundi matin (férié) on plie la tente et direction à nouveau la plage. Il est 10h mais le soleil est déjà trop fort. On prend la route. Marion a un super plan, promenade dans les forêts de pins. Un chemin de randonnée serpente sur notre carte (échelle 1cm pour 10km, pas précis du tout). Comme prévu on ne le trouve pas et du coup on rentre à la maison. Conclusions, plus jamais partir à l’arrache, avoir toujours une bonne carte, éviter les zones touristiques et mettre de la crème solaire.    

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6 mai 2009

Virée à San Francisco

         Les quelques jours passés à San Francisco sont passés à toute vitesse. Notre groupe d’élite, respectant parfaitement les règles de la mixité (un couple de jeunes : Marion et Bertrand et un couple de « personnes d’âge mûr » : Danielle et Didier, les parents de Marion), a su profiter au mieux du temps imparti. Grâce à des conditions météo idéales nous avons pu profiter pleinement de l’incroyable panorama de la ville avec la baie à l’est, le détroit du Golden Gate au Nord et l’Océan Pacifique à l’ouest. On a pas mal marché, randonné même devrait on dire tant certaines rues sont escarpées. Nous avons logé dans une sympathique auberge de jeunesse, The Green Tortoise, où régnait un esprit communautaire et post-hippie, dans la pure tradition de la ville. L’auberge est située dans le quartier italien, séparé seulement par quelques boîtes de strip-tease, du quartier chinois. China-town, mérite bien son nom tant toute trace de culture américaine semble avoir disparue.

La_fameuse_prison_d_Alcatraz                               

Lombard_Streetr__la_route_la_plus_sinueuse_au_monde__vue_depuis_la_Coit_Tower

           La première demi journée nous avons grimpé jusqu’à la Coit Tower d’où l’on a une vue imprenable sur Alcatraz le Golden Gate Bridge et Lombart Street, pour redescendre ensuite au Pier 39 parmi la foule pour admirer les Lions de mer. On est ensuite allés prendre la température de l’Océan sur la petite plage du Maritime National Historical Park.

la_Coit_Tower                                                                                                                           

Lions_de_mer

            Le lendemain on a loué des vélos et on s’est fait un sacré tour. Nous avons longé la marina puis les plages du Crissy Field. Nous avons fait une petite halte dans le musée du National Marine Sanctuary du Gulf of Farallones, situé au large de San Francisco. Nous avons rencontré un Monkeyface-eel (anguille marine à tête de singe) boudeur et son pote le tourteau. Nous avons ensuite attaqué l’ascension jusqu’au Golden Gate Bridge. Nous l’avons traversé en se frayant un chemin dans le flot désordonné de touristes. On a trouvé un petit port tranquille pour déguster nos sandwichs à la vache qui rit. Puis on a repris le Golden Gate avec un vent de face cette fois … Nous avons poursuivi au sud sur les hauteurs de la côte Pacifique, pour finalement atteindre le splendide Golden Gate Park et ses fameux bisons. En chemin nous avons pu admirer ce qui semble être un Red-tailed Hawk immature (un jeune faucon à queue rouge). Au retour, guidés par le formidable sens de l’orientation de Bertrand, nous avons défié les rues parmi les plus pentues de la ville. Nous avons fini la journée comme la précédente, avec une bonne bière et une grosse fatigue.

Crissy_Field_et_la_ville_derri_re

Crissy_Field

ascension_vers_le_Golden_Gate_Bridge

Pause_d_jeuner

la_c_te_Pacifique

le_Red_Tailed_Hawk_juv_nile_et_bagu___

            Le troisième jour, nous sommes partis au sud, vers le business district. Sous un léger brouillard, nous étions les seuls passants à emprunter les avenues bordées de gratte-ciels, accueillant les devantures prétentieuses de dizaines de banques. Les rues étaient désertes, non en raison de la crise, mais parce qu’on était samedi. N’empêche, ça nous a laissé une impression bizarre. Nous avons oublié tout ça une fois arrivés à l’Embarcadero. Le tout San Francisco bobo était réuni pour profiter du magnifique marché de produits frais, bios et locaux et des étales des artistes et artisans du coin. Après une brève session shopping dans le temple de Levi’s Strauss, nous avons changé de continent en rejoignant le Japan Town qui célébrait les cerisiers en fleurs. Après un copieux plat de nouilles, nous avons marché en direction du quartier hippie. Le quartier mythique où musiciens et penseurs alternatifs avaient tentés de créer un autre monde il y a plus de quarante ans est aujourd’hui un concentré de magasins de vêtements et d’accessoires vintage. Mais pendant une halte à l’entrée du Golden Gate Park, sur la colline d’où le mouvement hippy est parti, une femme qui chantait aux arbres nous est apparue comme le témoin de cette époque glorieuse. Pour le retour nous avons pris le cable-car, un mode de transport en commun développé pour venir à bout des pentes les plus rudes de la ville. Ca semble aujourd’hui plutôt archaïque mais tout à fait touristique et lucratif.

Pour notre dernière soirée à San Francisco, nous avons dîné dans un très bon restaurant italien. En veillant pour la première fois après 22h, nous avons simplement touché du doigt l’intensité de la vie nocturne de San Francisco.

Business_district

Effets_de_lumi_re_sur_la_Transamerica_Pyramid_

Le_march__de_l_embarcadero

Japantown

Fin_de_la_balade

Bertrand_est_content

           Le lendemain nous avons pris la route en direction de Yosemite National Park dans SUV Honda Flambant neuf.

22 mars 2009

Barataria Preserve

                 Vendredi dernier, Bertrand, Romain (un cousin de Bertrand) et moi sommes allés nous balader dans la Barataria Preserve qui fait partie du Parc national et historique de Jean Lafitte. Cette réserve, située à quelques miles au sud de la Nouvelle Orléans, fut le repère de ce mystérieux compatriote, fameux corsaire et contrebandier, qui vivait en Louisiane au début du XIXème siècle. Caché dans les marais avec ses hommes, il s’adonne à des trafics en tous genres et fait fortune dans le commerce d’esclaves, devenu illégal en 1807.

                

                 Malgré les deux cents ans qui se sont écoulé depuis et la proximité de la Nouvelle Orléans, Barataria, avec ses marécages, ses bayous et ses zones boisées, semble avoir conservé toute sa magie et ses mystères. Les résidants actuels du royaume de Barataria sont les alligators, les serpents, les tortues, les oiseaux, les tatous, les biches, les cochons sauvages. La journée fut riche et nous avons réussi à photographier certaines de nos rencontres (cf album Barataria).

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17 février 2009

Happy Mardi Gras !

                Mardi Gras, enfin !! Il nous aura fallu près de 8 mois de galère de ce côté de l’Atlantique pour se familiariser avec la langue et les codes de la population autochtone et être fin prêt pour cet évènement. Mardi Gras est un des évènements les plus attendus en Louisiane et draine chaque année un flux de touristes incroyable. Mardi Gras, c’est des dizaines de parades qui défilent dans différents quartiers de NO et dans les villes adjacentes, et qui s’étalent sur plus de 3 semaines. Les parades sont formées de fanfares aux couleurs des écoles locales, de majorettes, et de chars sur lesquels des personnes masquées distribuent à la foule des milliers de « beads » (colliers de perles en plastique) et autres pacotilles. La foule, c’est un raz de marée de mains avides d’attraper le plus grand nombre de « beads ». La bestialité met à terre la raison à tel point qu’un observateur extérieur pourrait s’étonner de constater que des stratégies de groupe opèrent au même titre que dans le règne animal. Mardi Gras, c’est tout et son contraire, c’est l’individualisme et le collectif, le consumérisme et le solidaire, le conservatisme et le révolutionnaire, bref un sacré bordel qu’il ne faut surtout pas manquer !!   

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                   Pour notre baptême, ce ne fut pas trop mal. 3 jours, 3 parades et 3 atmosphères complètement différentes. Notre première parade se déroula vendredi soir dans le quartier de NO appelé Uptown. Sur St Charles, grande artère divisant les quartiers bourgeois (majoritairement blancs) et les quartiers pauvres (exclusivement noirs) nous nous sommes calés, peinards, une bière à la main et l’autre main dans la main de l’autre (normal, nous étions la veille de la St Valentin). Parade plutôt familiale, essentiellement noire (si la couleur des personnes est souvent précisée c’est que nous avons été frappés par le manque de mixité !!), avec de nombreuses fanfares et troupes de jeunes danseuses. Le professionnalisme n’était pas vraiment au rendez vous, chorégraphies brouillonnes, morceaux de musique aux rythmes approximatifs, mais la bonne humeur était partout, explosive et franche. Ainsi, quand les premiers chars sont arrivés avec leur pluie de « beads », nous levions timidement les bras pour essayer d’attraper en vol quelques colliers. Quelques minutes plus tard, nous étions sans partages, féroces, attaquant les chars avec les gosses et les vieux pour attraper notre du.

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                Pour notre seconde parade, nous avions choisi celle du French Quarter. Parti de bonne heure samedi matin, nous avons rejoins le cœur de NO par Street-car en compagnie de Paul, Tiffany et Zac, petit resto au « Port of call » connu des locaux pour ces hamburgers et ses cocktails (notamment leurs bloody Mary qui tabassent) puis promenade dans les rues du French Quarter et squatte du trottoir sur Bourbon Street. Cette fois ci, parade plus chic, plus « bobo ». Toujours les fanfares et les danseuses, avec un travail plus fini, les chars mais avec en plus cette fois-ci une parade de carrioles tirées par de magnifiques chevaux, dirigés par des blancs très classes et, petit touche délirante, quelques travelos en début de cortège. Juste le temps de quelques bières et la parade touchait déjà à sa fin. Puis en quelques minutes, une marée humaine se déversait dans les rues. Cette fois-ci, nouveau spectacle. Sous les balcons de fers forgés des centaines de personnes se rassemblaient pour essayer d’attraper les « beads » que leurs occupants lançaient. Mais cette fois-ci pas de hasard. Les personnes sur les balcons choisissent à qui ils envoient les colliers. Ainsi généralement les hommes lancent leur collier aux femmes, et inversement. Et quand la foule devient trop dense, la stratégie la plus élaborée pour attirer le regard du lanceur et de montrer soit ses seins pour les femmes, soit leur sexe pour les hommes. Rassurez-vous, généralement seuls les touristes bien torchés se prêtent à ce petit jeu. N’étant pas des touristes et ne buvant jamais à l’excès, nous resterons à l’écart de ces égarements.

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                     Dimanche après midi, dans cette bonne vieille ville républicaine qu’est Slidell, nous avons participé, en compagnie de mon boss Rick et de notre pote Marvin, à notre troisième parade. Cette fois encore, une atmosphère complètement différente. La foule était constituée pratiquement que de blancs avec des têtes de gros débiles de mecs qui votent à droite. Pour aller avec l’ambiance, défilés d’élèves d’écoles militaires, de chars d’assauts et de 4x4. Les « beads » étaient distribués par milliers, comme une thérapie de masse pour oublier la crise. Bref, tout était réuni pour qu’on se fasse bien chier, mais le soleil, la bière et de bons potes nous ont fait passer, en fait, un moment plutôt agréable.

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                 Ce week end ne fut qu’un coup d’essai pour le grand week end à venir. Le terrain a été déminé et nous saurons où amener nos potes Charles et Cécile pour profiter pleinement du meilleur de Mardi Gras. D’ailleurs si vous ne savez pas quoi faire…

21 janvier 2009

Nouveau départ

Pas mal de choses se sont déroulées depuis le All Points West Festival, Diane Marie, Flavienne, Cécile et Charles sont venus nous rendre visite (Gustav, qu'on espérait moins, est passé aussi), Marion est retournée chez son papa et sa maman, Bertrand a fait une découverte capitale pour l'avenir de la planète. Tout de suite après les fêtes, nous avons repris la direction des USA avec plein de bonnes résolutions.

Cette fois on est bel et bien installés à la Nouvelle Orléans. Adieu Slidell, ses autoroutes et ses mobile-homes, nous habitons maintenant dans une maison qui a 70 ans (tout n'est pas d'origine en raison de certains événements, mais notre appart est à l'étage), il y a des trottoirs (certes un peu défoncés) dans les rues et une ligne de tramway (certes pas bien efficace, mais très populaire) à deux blocks (intersections) de la maison qui amène droit au French Quarter. Mon université n'est pas très loin non plus ainsi qu'un grand parc où on pourra aller courir (si on veut). Le neighborhood (voisinage) a l'air sympa, ce qui est très important aux USA parce que les gens comptent beaucoup les uns sur les autres pour s'entraider et surtout pour surveiller les voleurs ou les bandits qui pourraient menacer (les gens ont peur aux USA).

Maintenant qu'on a changé de décors, on va essayer de mettre à jour plus régulièrement le blog, pour vous faire vivre en textes et en images nos péripéties au pays du coca et des 4x4 !

Et Hurrah (Hourra) O-ba-ma !

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8 août 2008

All Point West Festival

Le jeudi 7 août on a pris l'avion direction Newark (un des grands aéroports autour de New York) ... Le New Jersey disposant de transports en commun (contrairement à la Louisiane) on a pu se rendre tous seuls jusqu'à Princeton. Au début on était un peu perdus, de petites routes au lieu des grandes avenues, le centre du campus entièrement piéton, pas une seule enseigne de fast-food, pas un pick-up ... après l'Amérique populaire et festive, nous voici dans l'Amérique haut de gamme et studieuse.
Heureusement, Cécile et Charles n'avaient pas changés, et nous avons été accueillis avec un délicieux apéro dinatoire bien français (plateau de crudités, fromages et charcuterie).

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Le lendemain, nous avons pris la route pour le Liberty State Park, avec une vue imprenable sur Manhattan et la statue de la Liberté, pour assister à la première journée du All Point West Festival.

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Une grande étendue d'herbe, trois scènes, des oeuvres d'art réparties sur le site, plein de stands de bouffe et quelques "espaces bières" placés sous haute sécurité ... Ok, on est aux USA mais on s'attendait quand même pas à ça : de longues queues "ID check" (vérification des pièces d'identité, accès réservé aux plus de 21 ans), pose d'un bracelet muni de 5 parties détachables et coup de marqueur sur la main ... 5 bières (à un prix exorbitant) par jour et par personne à consommer dans un espace clos.

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Les concerts ont commencés doucement avec The Go!Team, puis sont progressivement montés en puissance avec CSS, Underworld et Radiohead ... On a un peu été déçus par le public New Yorkais, pas très réactif, pas très joyeux, voire parfois agressif quand on a tenté une percée dans la foule pour le set de Radiohead. Enfin, ça nous a pas gâché le plaisir !

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